Les maux contraires – Préambule

Voici le préambule de mon roman “Les maux contraires” :

Préambule

Je suis née il y a dix-huit ans, à l’aube du printemps, quelque part dans un khavarjaa, pâturage où mon peuple se rend à l’approche des beaux jours. Je ne suis pas née en ville mais dans la yourte familiale, dans l’immensité des steppes de l’Arkhangai, à environ cinq cents kilomètres à l’ouest d’Oulan-Bator. Mon terrain de jeu est la steppe mongole et je passe le plus clair de mon temps à m’occuper de nos bêtes, aider ma mère aux tâches ménagères. Mais aussi à chanter. Mes parents font partie de l’ethnie des Khalkhas, un peuple nomade des régions intérieures de la Mongolie.

Je m’appelle Erdenechimeg, ce qui signifie « ornement de bijoux » en mongol, mais on me surnomme Erden.

Moi, Erden, je rêve d’aventures, de voyages et de découvertes.

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Je suis né un douze février, à l’hôpital privé d’Issy-les-Moulineaux, dans la banlieue parisienne. A ma naissance, il y a vingt-et-un ans, je pesais trois kilos quatre-cent-cinquante-six grammes et je mesurais cinquante-deux centimètres.

J’occupe mes journées à inventer de nouveaux sons avec Pierre et Eva, mes amis d’enfance, étudier et attendre le RER C. Ma mère est psychiatre dans un grand centre de la commune et mon père est ingénieur en aéronautique. Le piano est mon refuge et je deviendrai un jour musicien-ingénieur du son. Leur ambition étant démesurée, mes parents m’ont appelé Maxime, pour sa signification latine « le plus grand », mais mes amis me surnomment Max.

Moi, Max, je rêve d’aventures, de voyages et de découvertes.

Voici l’histoire de notre rencontre.

Extraitt du roman “Les maux contraires“, de Orane Dupont.