Année 2618. La Terre n’est plus qu’un caillou stérile, un immense dépotoir ravagé par une tempête radioactive qui dure depuis plus d’un siècle. A l’abri dans des mégapoles déchirées par de profondes inégalités sociales, la civilisation subsiste tant bien que mal.
Mais ce n’est pas grave ! Les corporations interplanétaires peuvent subvenir à tous vos besoins avant même que vous n’en ayez conscience. Tout ce que vous avez à faire pour être heureux, c’est d’obéir à l’Intelligence Artificielle implantée dans votre cerveau…
Case Anderson est un modeste ingénieur pour le compte d’une Interplanétaire. Marvin Kingston, lui, est un flic cynique et désabusé. Ces deux hommes n’ont rien en commun, si ce n’est qu’ils se posent des questions. Trop, peut-être. Au point de n’avoir plus qu’une idée en tête : fuir cette société en perdition pour les colonies spatiales. Les exoplanètes paradisiaques du système Eden IV semblent être les candidates idéales, si bien sûr l’on dispose de la somme requise pour s’offrir un trajet sans retour.
Embarqué bien malgré lui dans une obscure conspiration, Case se voit contraint de réunir cette somme en l’espace de quelques semaines. Pour cela, il a un plan. Un plan simple. Mais rien ne va se passer comme prévu…
Satire d’une société hors de contrôle, Gestalt est une œuvre brutale, une plongée au cœur d’un avenir où l’Homme n’a plus sa place.