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Le blocage de l’écrivain et autres syndromes

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Le Blocage De L'écrivain Et Autres Syndromes

S’il y a un problème qui empêche les écrivains de devenir des auteurs à succès, c’est bien le blocage de l’écrivain. L’angoisse de la page blanche, le syndrome de l’imposteur et le simple fait de ne pas aller jusqu’au bout empêchent de nombreux écrivains de réaliser leurs rêves. Il y a quatre réponses que vous pouvez utiliser pour surmonter ce blocage une fois pour toutes.

Si vous avez déjà été confronté à l’angoisse de la page blanche, vous n’êtes pas le seul. Certains des auteurs les plus célèbres luttent contre le syndrome de l’imposteur, c’est-à-dire qu’ils ont l’impression qu’ils seront un jour démasqués parce qu’ils ne sont pas l’écrivain créatif qu’ils sont censés être. L’angoisse de la page blanche n’est qu’une autre facette de l’aventure de l’écriture. Avec du temps et des efforts, il est possible de le surmonter.

Qu’est-ce que le blocage de l’écrivain ?

Le blocage de l’écrivain est tout simplement le fait de ne pas savoir comment avancer dans son travail en cours. C’est ce sentiment d’impuissance qui vous envahit lorsque vous regardez la page et que vous voyez les phrases que vous avez écrites hier, mais que vous ne savez pas comment ajouter des phrases aujourd’hui. L’angoisse de la page blanche, c’est le fait d’être assis dans son fauteuil, d’écouter le tic-tac de l’horloge, de savoir qu’il faut écrire, mais de n’avoir aucune idée de ce qu’il faut écrire. C’est comme si vos doigts étaient figés sur le clavier et que votre cerveau n’avait plus d’idées. Ce n’est pas très agréable, pour ne pas dire plus !

Bien sûr, les écrivains peuvent être confrontés à ce blocage à des degrés divers. Certains écrivains ne savent pas comment terminer leur journée d’écriture, mais sont capables de s’y remettre lors de leur prochaine session d’écriture. Pour d’autres, ce n’est pas le cas. Ils luttent pendant des semaines, des mois, voire des années, sans savoir comment enrichir leur histoire. Il s’agit d’un problème majeur car, par définition, les écrivains doivent écrire.

L’existence du syndrome de la page blanche dépend de la personne à qui l’on pose la question, Certains auteurs ne croient pas en son existence, partant du principe que si l’angoisse du travailleur n’existe pas, alors comment l’angoisse de l’écrivain peut-elle exister ? Si un employé ne peut pas appeler au travail pour dire qu’il n’a pas envie de travailler aujourd’hui, alors les auteurs ne devraient pas pouvoir dire qu’ils n’ont pas envie d’écrire aujourd’hui. Bien que cette règle puisse paraître sévère, elle apporte en fait la liberté à de nombreux écrivains.

Perspectives sur l’angoisse de la page blanche

Si nous décidons que le syndrome de la page blanche n’existe pas, nous avons un problème. Il nous faut maintenant aller de l’avant, comme si nous étions maîtres de notre parcours d’écriture. Pour certains d’entre nous, cela peut être libérateur. Pour d’autres, il s’agit d’une pression supplémentaire. Examinons trois points de vue différents sur cette question.

#1 – S’il n’existe pas, vous pouvez terminer votre livre

Si le syndrome de la page blanche n’existe pas, la bonne nouvelle est que vous avez le pouvoir de terminer votre manuscrit. Que vous rêviez de publier vos mémoires, votre autobiographie ou un ouvrage de fiction, la page blanche n’est plus une excuse. Que vous sachiez quoi écrire ou non, c’est à vous de coucher votre nombre de mots sur le papier, d’éditer ces mots et de répéter le processus jusqu’à ce que vous atteigniez la ligne d’arrivée. C’est un état d’esprit stimulant qui, en soi, peut vous aider à continuer.

#2 – Si le syndrome existe, vous êtes à sa merci

Le deuxième point de vue est que si le syndrome de la page blanche existe, vous êtes à sa merci. Dans cet état d’esprit, on voit souvent des écrivains taper des centaines de mots lorsqu’ils sentent l’inspiration les gagner, puis passer des jours ou des semaines sans écrire, simplement parce qu’ils ne ressentent pas la même passion. L’un des principaux problèmes de cette perspective est que l’on n’est jamais certain de respecter ou non la date limite d’écriture. Si vous ne respectez pas cette échéance, votre marketing sera défaillant, la date de sortie de votre livre devra être modifiée et le lancement de votre livre ne sera probablement pas aussi réussi qu’il aurait pu l’être autrement.

#3 – Choisirez-vous la mentalité de victime ou de vainqueur ?

Bien que le choix entre ces deux perspectives puisse sembler subjectif, il se résume essentiellement à une option : choisir de mener son rêve ou de le suivre. Si vous voulez réaliser vos rêves, vous adopterez la perspective que le syndrome de la page blanche n’existe pas et que vous pouvez terminer votre livre. Les écrivains ne sont pas les victimes de la page blanche. Il existe de véritables moyens de prendre des mesures pour lutter contre le sentiment d’incertitude et aller de l’avant.

 

Le Blocage De L'écrivain Et Autres Syndromes

Citations et solutions :

#1 – Twyla Tharp

Twyla Tharp dit : « La créativité est une habitude, et la meilleure créativité est le résultat de bonnes habitudes de travail. »

En gardant cette citation à l’esprit, choisissez de faire de l’écriture une habitude. Écrivez à la même heure, au même endroit et pendant la même durée à chaque séance d’écriture. Cela vous aidera à vous habituer à la discipline.

#2 – Octavia Butler

D’après Octavia Butler : « On ne commence pas par écrire de bonnes choses. On commence par écrire des conneries en pensant que ce sont de bonnes choses, puis on s’améliore progressivement. C’est pourquoi je dis que l’un des traits de caractère les plus précieux est la persévérance ».

L’un des meilleurs moyens de vaincre le syndrome de la page blanche est de continuer à écrire. Un conseil utile que j’ai appris au fil du temps est de terminer ma journée d’écriture au milieu d’une phrase. Cela permet de savoir exactement où commencer à écrire le lendemain. Même si votre écriture est approximative le premier jour, vous pouvez passer le deuxième jour à la réviser et à la mettre à niveau.

#N° 3 – William Faulkner

William Faulkner n’y va pas par quatre chemins : « Je n’écris que lorsque je suis inspiré. Heureusement, je suis inspiré à 9 heures tous les matins ».

Quelle que soit l’heure à laquelle vous décidez de commencer à écrire un jour donné, assurez-vous de respecter cet horaire. La routine vous aidera à réussir et, progressivement, vous vous habituerez à vous sentir prêt à écrire tous les jours à la même heure. Tout écrivain a des jours sans, mais ce sont les écrivains qui se définissent par leur volonté d’écrire, plutôt que par l’inspiration pure, qui finissent par réussir.

#4 – Charles Bukowski

Si vous n’arrivez pas à accepter l’idée que le syndrome de la page blanche est plus une excuse qu’autre chose, pensez à ce que dit Charles Bukowski : « Écrire sur le syndrome de la page blanche, c’est mieux que de ne pas écrire du tout ».

Si vous ne savez pas sur quoi écrire, écrivez simplement sur le fait que vous ne savez pas sur quoi écrire. Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, vous continuerez au moins à écrire des mots sur la page. Vous les effacerez probablement plus tard, mais vous vous serez prouvé à vous-même que vous pouvez continuer à écrire même lorsque vous vous sentez bloqué.

Écrivez comme si votre carrière en dépendait

Surtout au début de votre carrière d’écrivain, il est important d’écrire comme si votre carrière en dépendait, car c’est le cas. Beaucoup de gens rêvent de devenir écrivains, mais beaucoup moins réalisent leurs rêves. Pour réussir, il faut avoir un rêve et aller jusqu’au bout. Il existe de nombreuses excuses pour ne pas écrire. Prenez la seule excuse qui vous permet d’écrire – parce que vous voulez réaliser votre rêve.

 

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Daly
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Daly

Féru d’histoire, passionné de littérature et lecteur compulsif. L’Histoire dans son intimité la plus inavouable est l’un des constituants majeurs de mon œuvre.  J’aime zoomer l’infiniment insignifiant et moquer l’extrêmement grave. Je construis mes intrigues de manière labyrinthique, un récit dans un récit dans Le récit. Les héros de mes labyrinthes sont loin d’être héroïques. Je répugne l’idée du bien absolu ou du mal absolu, et je cherche dans mes écrits à explorer cet espace tant négligé entre le paradis et l’enfer.
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