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La tête dans les étoiles

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Bonjour à tous,

Je viens aujourd’hui vous présenter mon dernier livre. Je ne sais trop dans quelle rubrique le caser, je dirais qu’il s’agit d’une “fantaisie donnant dans la science fiction”. Je m’explique ; en regardant deux de nos petites filles âgées d’un peu plus de dix ans jouer, très concentrées, à un jeu de pilotage pendant un après-midi pluvieux, j’ai eu une idée. Celle d’une jeune femme addicte au jeu depuis une année, vaguement amoureuse du copilote-tireur virtuel dont elle a élaboré elle même les caractéristiques physiques et mentales en fonction de ses propres fantasmes.  Il l’accompagne systématiquement depuis un an dans ses “sorties” dans l’espace et ensemble ils protègent la planète Terre des invasions projetées par d’autres habitants de la Galaxie, leurs mondes étant devenus stériles.

Je me suis beaucoup amusée à écrire ces 334 pages de roman.  Il fallait que Mathilde ait un caractère  aventureux, curieux, et apte à s’adapter et que Liam son copilote, pas si virtuel que ça, soit conciliant et lui laisse un peu la main, tout en changeant chacun allant à la rencontre de l’autre. Lui, né pour piloter et mourir au combat au service de sa planète se sait en survie depuis son enfance et découvrira avec Mathilde des possibles auxquels il n’avait jamais songé . Dans leur découverte des missions et d’un bonheur à deux malgré toutes les différences, physiques, mentales, d’origines, ils vont amener leur groupe de pilotes à rechercher la même chose et à ne plus se contenter sans réfléchir de la férule et des diktats des Anciens qui seuls parce qu’ils avaient survécus avaient une vie sans risques et sans projets.

Afin de mieux protéger la Terre menacée, et de recruter des pilotes dans un autre vivier que celui de leur planète, épuisé à cause des sorties mortelles dans l’espace, il est décidé par les Anciens que Liam, Kiel son chef et Mathilde devaient s’installer sur terre.

Le premier problème à résoudre sera le lieu car il doit être à l’écart pour éviter que leurs vaisseaux soient repérés malgré leur furtivité. Puis il faudra s’intégrer à la population et éviter d’être surpris pour enfin pouvoir recruter.

Connaissant bien la Guyane pour y avoir passé quelques années dans mes temps de jeune professionnelle, c’est à cet attachant département d’outremer que j’ai pensé. Tout en contrastes, où la haute technologie côtoie les peuples “primitifs” dont nous avons beaucoup à apprendre. Voilà une configuration terrestre favorable à l’installation discrète d’un camp d’extraterrestres.

De nouvelles aventures guettent ce groupe, la principale étant la découverte de la détente, du rire et du plaisir à s’amuser ensemble. Des perspectives de vie et d’un futur possible changeront le présent de chacun.

Ecrire ce livre m’a amusé parce qu’il sort de mon registre habituel, parce que j’évoque un pays que j’ai beaucoup aimé, il était plus “vierge” qu’il ne l’est aujourd’hui, et parce que je suis certaine que les petites joies facilitent la vie. Est-ce que pour autant je crois aux extra terrestres ? Je ne sais pas, objectivement je suppose qu’il y a ailleurs des formes de vies différentes des nôtres, de là à communiquer et conclure des alliances… Je suis un peu comme Saint Thomas et je ne le verrai pas, le débat est donc ouvert.

Je voudrais remercier Cyndie D. la jeune illustratrice bénévole qui a planché sur la couverture après avoir lu le livre. J’ai été surprise par son dessin où chaque détail compte. Voilà ce qu’elle en dit :

“Les portraits scindés de Mathilde et de Liam ne représentent en aucun cas une perte d’identité mais celle de moitié en Amour, chacun étant la moitié de l’autre. La fissure entre leurs mondes respectifs montre bien qu’il s’agit de deux êtres et deux univers différents ; cela n’empêchant pas chaque particules de vouloir prendre le dessus sur le monde de l’autre (fictiosexualité)

Le mur derrière eux symbolise le partage entre réalité et fiction. Le mur fictionnel de Liam s’effondre et parait plus beau, plus attrayant que le monde réel de Mathilde qui semble plus froid et impitoyable (l’univers médical dans lequel elle évolue). Le lecteur comme Mathilde est plus attiré par ce monde fictionnel et illusoire. Il faut souligner qu’un profond sentiment de liberté s’échappe de cette fiction comparé à la réalité qui nous enferme au sol (point de vue du couloir d’hôpital). Autre détail important à noter, l’expression des personnages : Liam malgré l’aspect attrayant de ses traits a un regard froid, inhumain tellement que la couleur de ses iris parait irréelle. Mathilde malgré le port du casque est plus vivante, la larme coulant sur sa joue montre qu’elle est humaine et éprouve des sentiments. Le code binaire inscrit au dessous signifie “Je t’aime” un message d’amour pouvant être codé par un humain ou un programme.”

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Écrit par Lyne Debrunis

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J’ai lu “La maison des visages perdus” de Konsalik

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